Le PodcAst du BouT du mONde – épisode 25 – 13/09/2019
Musique de fin : «Union» Black Eyed Peas - (ft. Sting) – Tous droits réservés
Licence d’exploitation LE-0017854
Image par johnhain de Pixabay
Bon ! Aujourd’hui n’est pas coutume, on va parler de moi, de ce PodcAst, de ce que j’essaie de faire et de ce que vous pouvez faire pour m’aider. Cela fait un mois déjà, 25 épisodes, vous vous rendez compte ? Que je fais ce PodcAst, à la fois pour vous retrouver, #publicchérimonamour mais surtout pour poursuivre mon travail d’analyse, de décryptage du monde mieux et plus librement, en travaillant hors média, pour moi-même, c’est-à-dire pour vous. C’est vraiment une aventure nouvelle, que je ne maîtrise pas encore très bien. Par exemple, je ne rate aucun épisode, mais il m’arrive de plus en plus souvent de ne pas poster tous les jours sur les réseaux sociaux le texte du Podcast – parce que je n’ai plus le temps. Il y a plusieurs raisons à cela : la première est que je suis épuisée ! Travailler autant et en même temps tenter de s’intégrer à un pays n’est pas vraiment chose facile. Et quand travailler autant n’est même pas la garantie de gagner sa vie, cela rend la tension nécessaire au projet un tantinet trop présente.
La charge de travail, je ne souhaite pas la diminuer pour l’instant, parce que je crois en la nécessité de dire, de creuser, de poursuivre mes efforts constamment si je veux trouver mon public. Je veux dire vous, #publicchérimonamour, mais bien présent, en nombre suffisant pour que je puisse en développer un modèle économique qui me permette de poursuivre. Pour l’instant, j’ai pu lancer le projet grâce à un mécène privé qui a financé mon lancement. Depuis, je fais des dossiers de demandes de bourses dédiées au journalisme, etc. J’ai en projet 20 idées qui devraient vous plaire et peut-être vous convaincre de me partager, de commenter plus ce que je fais, d’interragir avec moi, de créer le débat entre vous et moi et surtout entre vous, auditeurs. Je réfléchis à plus d’interactivité, à plus de variété, à plus de médias… Les choses seront amenées à évoluer, au fur et à mesure, fonction de mes capacités à produire et de votre volonté d’implication.
La première évolution va avoir lieu la semaine prochaine, puisque cela fait déjà un mois. En premier lieu, je vais changer d’horaire, car le matin, je me rends compte à discuter avec certains d’entre vous, vous n’êtes pas encore en ligne et c’est le soir qui vous convient le mieux. Cela tombe bien : publier à 6:00 am GMT m’obligeait à poster à minuit et c’est épuisant quand on se lève dès potron-minet s’occuper des enfants pour l’école. Je vais donc dès lundi publier à 6:00 pm GMT, soit respectivement 19h et 20h pour le Maroc et la France.
Ensuite, je vais tenter de varier le format, et en même temps de le stabiliser. Je sais, pour beaucoup d’entre vous, 1/4 d’heure de podcast pour une chronique et une chanson, c’est long. Pourtant, c’est comme ça : l’analyse demande du temps et 5 minutes ne suffisent pas à tout dire. A la radio, c’était plus simple : une chronique par semaine et beaucoup de débats, ça anime et ça permet, au fur et à mesure de dire beaucoup, si ce n’est tout. Les 3-4 minutes de la chronique ne sont alors plus là que pour préciser un point, guère plus. Mais là, mes amis, je suis toute seule face au micro et si je veux, avec vous développer ma pensée et faire le travail que je me suis assignée, d’analyse géopolitique à portée humaniste, j’ai besoin de ce temps. Et la musique, ma foi, est un contrepoint culturel dont je ne saurais me passer. Dès lors, ce n’est pas ce format qui va changer : on restera dans les 12-15 minutes en moyenne, parfois plus si le morceau choisi est long (mais parfois, c’est bon quand c’est long et c’est comme ça). En revanche, je vais voir comment rendre la chose plus partageable, plus accessible, plus facile à suivre, peut-être. Et je vais rajouter quelque chose : le Portrait d’Humain du Vendredi. Au lieu d’une chronique, géopolitique, économique, sociale, philosophico-humaniste, comme je le fais habituellement, au gré des infos et en essayant de varier les thèmes, pour ne pas lasser, je vais aller discuter avec des gens, leur demander qui ils sont et les laisser vous parler de leur expérience singulière. L’humain est beau, quand on le regarde de près, alors allons-y !
Mon travail a toujours été à cheval entre celui d’un rat de bibliothèque en pleine introspection et le dialogue / débat avec le plus d’interlocuteurs possible. Et je suis en train de vivre une aventure propre à réjouir l’âme, en plus : découvrir un nouveau continent, une nouvelle langue, une nouvelle culture, une histoire inconnue, des saveurs exotiques. Ces interviews vous feront participer de tout cela, comme une fenêtre sur d’autres possibles et moi, cela le rendra tout simplement réalisable. Car à ne travailler que pour vous, je m’enferme et je crois au contraire avoir besoin de m’ouvrir de plus en plus pour former ce que j’appelle de mes vœux les plus chers, une plateforme de débat et de réflexion propre à tous nous enrichir, peut-être même à trouver des solutions, des plus pratiques au plus philosophiques à quelques-uns des problèmes qui nous affectent. Toujours viser la lune, on atteindra les étoiles, j’y crois, de toute façon, que faire d’autre, n’est-ce pas ?
Côté technique, je vais progressivement apprendre à me servir de tous les outils dont je dispose – ils sont nombreux, maintenant, sur Internet. Mais ma capacité à prendre en main tous ces gadgets médias, marketing, etc. est fortement diminuée par le temps et l’énergie que me prennent mon travail en soi de contenu, plus l’installation ici. Alors si vous avez des idées, des bons conseils, des astuces, n’importe quoi – n’hésitez pas, j’ai beaucoup à apprendre et c’est un domaine nouveau. Je pense à plein de choses : un forum de discussion dédié, un live chat par rendez-vous pour ceux d’entre vous qui me soutiennent et me suivre très régulièrement, des livres audios, des épisodes spéciaux d’explication de concepts, comment transformer mes podcasts en vidéo, les faire en anglais, en espagnol, faire des questionnaires pour savoir ce qui vous intéresse en premier lieu, etc. Là encore, j’apprends sur le tas, je vais tâtonner, essayer ci ou ça et c’est votre réaction qui me guidera. Ça et mes capacités intrinsèques, d’humaine faillible et pas forcément bonne à tout savoir faire. Parce qu’en fait, ce projet, c’est comme une danse vous et moi dans le noir : se trouver, s’accorder au rythme possible de l’un et de l’autre, hésiter, prendre de l’assurance et tournoyer d’une idée à l’autre, d’un pas au suivant de cette marche du monde dont nous sommes acteurs / spectateurs en commun. Sans vous, je n’ai pas de substance ni de but, et je trébuche à chaque mouvement.
C’est une vraie plongée en confiance dans le vide, avoir foi en l’idée que vous serez là parce que nous trouverons le rythme et que vous suivrez avec moi, non un produit, mais les tâtonnements d’une personne engagée pleinement dans son travail, qui le vit pour vous, et qui l’invente au fur et à mesure. Mais cela fait des années que je le dis, le proclame en actes et en paroles, à la radio, sur les réseaux sociaux et ailleurs, en l’Homme je crois, mon ami, mon Frère. Il fallait bien qu’un jour j’agisse en conséquence. Et d’ailleurs, plus ça va, plus je suis sûre de la validité de réitérer cette confiance et cette profession de foi. Je vous l’ai dit, nous avons tous besoin d’amour, c’est ce qui nous unit et sans doute ce qui nous sauvera de la folie systémique que nous avons nous-même déclenché. Je suis là, je vous vois vous débattre comme moi, nous avons beaucoup en commun à nous dire et si peu l’occasion de parler vraiment. Alors voilà, on trouvera les moyens, vous et moi, n’est-ce pas ? Graou...
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